l'horaire des agriculteurs

L’horaire des agriculteurs est très varié. Il doit toujours y avoir quelqu’un à la ferme. Faire une sortie peut s’avérer difficile. Une fin de semaine au chalet est organisée à la dernière minute? Les agriculteurs doivent trouver quelqu’un pour traire les vaches. Elles n’arrêteront pas de donner du lait pour vous donner un congé. Que ce soit à Noël, au jour de l’an, à la Saint-Jean Baptiste les agriculteurs n’arrêtent jamais. Plusieurs se questionnent sur le nombre d’heures que ceux-ci effectuent chaque semaine, mais il serait inimaginable de les compter. Les propriétaires de fermes travaillent certainement plus de 70h par semaine. L’hiver est plus calme pour les fermiers, car les récoltes sont terminées. Durant la période estivale, les gens de la campagne sont énormément occupés. La pluie est le pire ennemi des agriculteurs donc, lorsqu’il fait beau, ils en profitent au maximum et travaillent 24 heures sur 24 et se relaient avec les employés pour avoir 4-5 heures de sommeil.

Voici une journée-type dans la vie de Maxime Rondeau, un agriculteur de la région des Bois-Francs.Il se réveille à 5h, prend un fruit et va faire la traite du matin. Il reste à la ferme jusqu’à 9h et va ensuite déjeuner 30 minutes. Ensuite, on retourne à l’étable pour faire des tâches que ce soit à la ferme ou dans les champs. Il se trouve un trou pour manger un petit quelque chose, sinon, dans les journées plus relax, il peut retourner chez lui 1 heure pour dîner et faire une petite sieste. La traite de l’après-midi arrive rapidement. Après la traite, il continue son travail et reste à la ferme jusqu’à environ 17h pour ensuite aller rejoindre ses enfants pour le souper. À 19h30, il est déjà l’heure d’aller faire la traite du soir jusqu’à 22h. Si une vache attend un bébé, il est certain que l’agriculteur doit aller vérifier durant la nuit si le petit est né. Voici une journée-type d’un agriculteur, comme on peut voir, elle est très occupée. Pour monsieur Rondeau, ce qui le pousse à continuer dans le métier c’est de se «challenger » pour augmenter ses rendements autant au niveau de la production laitière que de la machinerie. Je voudrais féliciter tous les agriculteurs pour leur travail acharné.